Réflexion autour du livre: La pitié dangereuse (Stefan Zweig)
Aider, c’est bien, mais à certains moments, c’est mal.
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Aider un dépendant s’avère parfois périlleux. En peu de temps, notre aide va devenir une nécessité indispensable pour lui. Ca sera néfaste pour lui, car sans nous, il aura l’impression d’être rien. Ca sera néfaste pour nous, car le dépendant va devenir envahissant dans notre vie
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Il s’en suit alors un engrenage nous entraînant dans une relation toxique amour haine. Le dépendant nous adore, car nous lui donnons un support qui lui semble essentiel. Le dépendant nous déteste en secret, car à cause de nous, il se sent dévalorisé.
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Ce lien est d’autant plus malsain, car il y a beaucoup de non-dit. Le dépendant n’ose pas rien communiquer de peur de perdre notre appui. De notre côté, nous ne d’Hains rien, sensible à sa grande fragilité
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Pour réaliser cet épisode sur la personnalité dépendante, j’ai été incapable de trouver un ouvrage de référence me permettant d’approfondir ce profil. J’ai donc décidé de me concocter mon propre outil à partir de l’excellent roman La pitié dangereuse de 1939 écrit par l’autrichien Stefan Zweig. Ce livre raconte la relation de dépendance qui vire au cauchemar entre un jeune officier et une fille paraplégique venant d’un milieu aisé.
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J’ai divisé en 3 volets ma compréhension de la personnalité dépendante en m’appuyant sur des passages de La pitié dangereuse
- L’ancrage
- Dans la bulle du mensonge
- Vers une violence insidieuse
Je complète le tout par quelques pistes pratiques de mon crû pour oui, aider le dépendant mais en évitant les fameux pièges.
